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lundi 3 mars 2014

HAYDN / LE PROJET HAYDN. (2) LES MASSIFS

LE PROJET HAYDN (2). LES MASSIFS

Haydn sur un timbre allemand

En novembre 2013, j'ai inauguré mon Projet Haydn, en hommage à mon compositeur préféré tout styles et époques confondus: Joseph Haydn (1732-1809)
 http://www.antoine-ouellette.blogspot.ca/2013_10_01_archive.html
 Je poursuis aujourd'hui avec le second article de cette série qui en comptera au moins sept au total. Quoi de mieux pour aborder Haydn et s’enivrer de son œuvre que de l’aborder de front?! Il s’agit de choisir une des montagnes de sa production, un des genres qu’il a cultivé toute sa vie avec peu d’interruption. Ces massifs sont les Symphonies, les Quatuors à cordes, la musique religieuse, la musique pour piano et les Trios pour piano, violon et violoncelle.  

Pas moins de 104 symphonies!
L'intégrale de Antal Dorati (Decca)
Haydn n’a pas inventé la symphonie, mais il semble avoir été le premier à en voir le potentiel. Dans les années 1740, la symphonie est une pièce orchestrale brève et légère. Les symphonies de Johann Stamitz dépassent rarement les 15 minutes. Plusieurs œuvres publiées comme symphonies sont en fait des ouvertures d’opéras : c’est souvent le cas des symphonies de Johann Christian Bach. Néanmoins ces compositeurs et d’autres encore, devanciers ou contemporains de Haydn, vont s’illustrer dans le domaine de la symphonie. Mais à parler franchement, ils vont rapidement plafonner : aussi belle et originale que soit telle ou telle symphonie de Boccherini ou de Vaňhal, elles finissent par se ressembler passablement lorsqu’on en écoute quatre ou cinq. Les symphonies de son élève Pleyel ressemblent à celles de Haydn, mais seulement en surface car tout un monde les sépare, celui séparant un maître d’un élève talentueux. Chez Haydn, il y a un renouvellement presque constant, un renouvellement des formes, de l’instrumentation, des tonalités, de la durée, de l’atmosphère, etc. C’est un immense kaléidoscope regroupant 104 œuvres (plus deux autres non numérotées), et allant d’un style concertant éblouissant hérité du Baroque des premières aux architectures à la fois limpides et complexes des dernières. Après ses voyages à Londres, Haydn a cessé de composer des symphonies. Mais son oratorio Les Saisons, l’un de ses dernières œuvres, est une immense symphonie avec voix solistes et chœurs… Dans les Messes de ses dernières années, Haydn recourt aussi à des structures symphoniques. Avant Beethoven, il a donc intégré la voix à la symphonie.

L'intégrale Adam Fischer,
version CD (Brilliant Classics)
On dit souvent que Haydn a «fixé» la forme symphonique, avec ses quatre mouvements : un Allegro (avec ou sans introduction lente), un mouvement lent, un Menuet (donc un mouvement de danse) et un Finale. Cela ne vaut que pour les groupes de symphonies qu’il a composé pour des associations de concerts publics dans les années 1780 et 1790. Auparavant, la forme d’une symphonie chez Haydn est beaucoup plus libre et imprévisible : 3, 4 voire 6 mouvements, un mouvement lent pour conclure, le Menuet en deuxième place, une symphonie sans véritable mouvement lent, etc. : tout pouvait arriver! Cela donne un aperçu de la diversité de ce massif symphonique.

L'intégrale Fischer, version MP3 (Nimbus)
Pour s’immerger, rien de tel qu’une intégrale des symphonies de Haydn : environ 33 disques! Il en existe au moins quatre facilement disponibles. Celle de Antal Dorati (Decca)  fut la première en date et demeure un excellent choix. Mais ma préférence va à celle dirigée par Adam Fischer : elle est proposée en réédition peu dispendieuse par Brilliant Classics, mais l’éditeur d’origine, Nimbus, l’offre en CD MP3 à un prix imbattable. La chose est inévitable dans une somme de 33 disques : de meilleures versions existent pour certaines symphonies (dont les Londoniennes, #93-104), mais le niveau d’ensemble est excellent. Il y a ici des timbres instrumentaux extraordinaires!

INTERLUDE MUSICAL
Pour une exécution en concert de la Symphonie 31, en mi bémol majeur, dirigée par Yoichiro Omaki à la tête de l'Orchestre symphonique de Bamberg. Malheureusement, toutes les reprises ne sont pas observées. Mais vous y verrez les 4 cors que Haydn exige, une rareté à l'époque. Dans le mouvement lent, vous entendrez des solos de violon et de violoncelle, mais surtout les interventions poétiques du quatuor des cors. Le Finale en forme de variations met les projecteurs sur divers instruments solistes, dont même la contrebasse, autre rareté!

L’invention du Quatuor
Les Quatuors à cordes, musique géniale, ont beaucoup moins de précédents historiques : les rares qu’il est possible de retracer n’ont eu aucun lendemain. On peut dire qu’à toutes fins pratiques Haydn a créé le genre, en même temps et indépendamment de Luigi Boccherini. Si les Quatuors de ce dernier sont très réussis, leur ensemble n’a pas la richesse et la diversité de celui de Haydn.
Haydn (à droite) dirigeant une pratique en quatuor (Anonyme, c.1790)
Nombre de spécialistes louent les «derniers quatuors» en passant très rapidement sur les premiers qui reflètent pourtant le même génie. Pourquoi cette condescendance? «Parce que le premier violon y prédomine». Tiens! Dans quel astre cette étrange sentence est-elle donc inscrite? Qui donc a dit que les quatre instruments devaient nécessairement toujours être traités également? Pas Haydn en tout cas, pourtant l’inventeur du genre… Mais tout de même, dans les Quatuors opus 20, le violoncelle joue un beau rôle : c’est même lui qui expose le thème au début du Quatuor opus 20 #2 (une autre «audace» que l’on attribue faussement à Beethoven), et qui chantera une mélodie expansive dans le mouvement suivant. Nouvelle manifestation de la diversité de l’œuvre de Haydn, cela reflète aussi le fait que dans le style classique, ce sont les fréquences sonores hautes qui sont privilégiées, plutôt que les graves. Peut-être y a-t-il autre chose. Lorsqu’ils sont parus à l’époque, les premiers quatuors de Haydn (opus 1 et 2) ont scandalisé des critiques allemands. Pourquoi? Pas de fugues, peu de contrepoint. Pire encore : Haydn donne, selon eux, dans le «style comique» et crée de la «musique paysanne»! Non, cette musique ne flatte pas les snobs… Mais vous qui ne l’êtes pas, n’hésitez pas à goûter l’esprit pétillant de ces œuvres : un antidépresseur naturel! Personne, pas même Mozart, n’a écrit à l’époque avec autant d’aisance et d’inventivité que Haydn pour cette formation. Et quoi qu’on en dise, je ne suis pas certain que Beethoven ait vraiment fait mieux…
Tout serait à signaler dans ce massif mais j’avoue avoir un faible pour les six Quatuors opus 20 qui forment, à mes oreilles, le plus beau groupe de quatuors jamais écrit. En passant, non, l’Opus 20 n’est pas dans «les derniers quatuors» de Haydn.

L'intégrale Angeles (Decca ou Philips)
Parmi les quelques intégrales disponibles, je signale en premier lieu celle du Quatuor Angeles (coffret de 21 disques Decca ou Philips) : la perfection de style et d’exécution! On dirait un seul instrument. Quelques critiques aiment plus ou moins la prise de son, mais cela ne me frappe pas… Moins bien cotée par les «experts», celle du Quatuor Kodaly (coffret de 25 disques Naxos) est excellente. Les timbres des quatre instruments sont davantage individualisés, et leur coffret est plus exhaustif : il nous offre aussi la version quatuor des Sept dernières paroles, de même que les deux quatuors de l’opus 2 qui sont en fait des arrangements d’autres œuvres de Haydn (et peut-être non réalisés par Haydn lui-même). 

L'intégrale Kodaly (Naxos)
Le Quatuor Kodaly offre aussi les six Quatuors opus 3 sur lesquels plane un mystère. Haydn les a reconnus comme siens à la fin de sa vie, mais des musicologues les ont plutôt attribués à Roman Hoffstetter – parce que sur les plaques de gravure figurait son nom qui a été biffé pour être remplacé par celui de Haydn. C’est vrai que beaucoup de pièces ont circulé sous le nom de Haydn à l’époque qui n’étaient pas de lui : on a recensé quelques 250 symphonies publiées sous son nom! Donc, des faux, comme en peinture, parce que le nom de Haydn vendait mieux… Cela dit, d’autres musicologues ont montré que ces Quatuors opus 3 surpassent les quatuors authentiques de Hoffstetter et qu’ils possèdent des traits stylistiques différents… Pour ma part, je les crois être de Haydn. Peu importe, c’est merveilleux que Naxos les ait si bien enregistrés. Les disques du Quatuor Kodaly sont aussi disponibles séparément; contrairement au seul coffret des Angeles. En passant, Naxos a réuni ses diverses intégrales Haydn dans de très jolis coffrets.

Musique céleste


L'intégrale Naxos des Messes de Haydn
Haydn n’aurait composé que symphonies et quatuors que sa gloire serait assurée. Heureusement, son activité fut llimitée. Autre domaine essentiel qu’il a cultivé toute sa carrière : la musique sacrée. Oui, Mozart a composé un Requiem mythique et quelques hits religieux (dont l’Ave Verum Corpus) mais, dans l’ensemble, son œuvre religieuse est banale et conventionnelle, avec quantité de messes brèves et litanies qui tournent à vide avec leurs fanfarinettes de trompettes et timbales! Chez Haydn, l’inspiration est constante, même si en ce domaine précis il disait que son frère Michael avait encore mieux fait. Sa musique religieuse, avec notamment douze Messes complètes, s’harmonise parfaitement avec les églises baroques d’Autriche, pleines de dorures et de décorations. La spiritualité de Haydn ne se fixe pas sur la douleur ou la sévérité : elle est illuminée par la confiance en Dieu et la célébration de la Résurrection du Christ Jésus. Je sais que la douleur et le pessimisme passent pour plus profonds que la joie (ah, le Romantisme…), mais la joie est indéniablement profonde ici.  Il y a tout de même des zones d’ombre ça et là, le spectre de la guerre dans certaines des dernières Messes… Quelques musicologues considèrent avec condescendance les premières messes de Haydn (les connaissent-ils?). Or, elles se comparent en beauté avec les dernières : la tendre Messe de saint Nicolas, la lumineuse et baroque Messe de sainte Cécile ou la fascinante Grande Messe avec orgue. Si le style évolue, c’est toujours le même génie qui est à l’œuvre : si on apprécie ce dernier, ses diverses métamorphoses ne forment qu’un kaléidoscope, pas une «amélioration». On trouvera dans cette musique de nombreuses pages d’anthologie, comme l’extraordinaire Benedictus de la Messe de Mariazell (une des rares «recompositions» par Haydn d’une musique déjà composée, en l’occurrence un air tiré de l’opéra Il Mondo della Luna!), le sublime Agnus Dei de la Messe de la Création (Schöpfungsmesse), le Kyrie de la Messe Lord Nelson (la seule en mineur) avec ses envolées de la soprano soliste qui percent orchestre et chœurs, etc.

Les œuvres religieuses brèves de Haydn ont été peu enregistrées, malheureusement. Le groupe Tafelmusik leur a toutefois consacré un très beau disque, difficilement trouvable. Pour les Messes, c’est l’hécatombe discographique. Les versions, nombreuses, sont souvent plombées par des voix solistes inadéquates : bien des chanteurs et chanteuses donnent l’impression de s’être trompé de studio et d’enregistrer plutôt un opéra de Verdi… Mais Naxos offre une splendide intégrale Naxos (à nouveau et elle aussi disponible en disques séparés). Cette intégrale de 8 disques offre de plus le Stabat Mater et les deux versions de la Missa brevis. Des outsiders : le chœur de la Trinity Church de New York, le Rebel Baroque Orchestra, et le chef J. Owen Burdick. Un travail exemplaire. Les voix parfaites pour cette musique, dont la soprano Ann Hoyt. Une aventure qui ne s’est pas réalisée facilement, comme le raconte Monsieur Burdick dans ses notes. Lui-même a été nommé à d’autres fonctions chemin faisant et a cédé sa place à Jane Glover pour trois Messes – le chœur aussi a presque entièrement changé de membres… Madame Glover se situe au même niveau d’excellence, même si ses solistes tendent davantage au style opératique et si elle a adopté la prononciation germanique du latin (ce qui me semble douteux sur le plan de l’authenticité : l’Autriche est voisine de l’Italie; la minorité italienne de Vienne représentait au moins 10% de la population de Vienne à l’époque de Haydn et elle était très active en musique). Certains critiques ont trouvé que l’orchestre est un peu petit, mais il correspond à ce dont disposait Haydn et, de plus, il convient à l’acoustique réverbérante des églises viennoise comme de l’église new-yorkaise. Je recommande donc chaleureusement.

Le piano conquérant
Le pianiste Ronald Brautigam
Tout aussi essentielle est l’œuvre pour piano de Haydn, un instrument pour lequel il a écrit d’un bout à l’autre de sa carrière et qu’il suit dans son évolution. Au début de sa carrière, le piano est encore un instrument presque expérimental, dont la sonorité n’est pas très éloignée de celle du clavecin; à la fin, le piano est un instrument populaire, très répandu, dont la sonorité s’est renforcée, le registre étendu, la facture perfectionnée. Les dernières œuvres pour piano de Haydn utilisent toutes ces ressources, y compris les pédales d’invention récente. Le style d’écriture suit aussi l’évolution de Haydn à travers toutes ses périodes créatrices. À prime abord, cette musique peut sembler un peu rococo : le piano du XVIIIe siècle n’est pas celui des Romantiques et on ne lui demande pas encore de se déchaîner en émotions intenses… Mais avec Haydn, la magie opère rapidement : gare à qui finit par avoir la piqûre! On dit souvent que les premières de ces œuvres ont été composées pour clavecin. Ce n’est vrai que pour la pratique, à une époque où le clavecin était bien plus répandu que le piano. Mais la logique de leur style nécessite déjà effectivement le piano. Jouée au clavecin (un instrument que j’adore), cette musique sonne sèche et maigre. Mais au piano, elle prend sa vraie dimension. Dominée par le groupe des 62 Sonates, l’œuvre pianistique de Haydn surpasse à nouveau celle de ses contemporains tant par sa qualité constante que par son renouvellement incessant.
L'intégrale Brautigam (Bis)
Que signaler sinon quelques exemples? Le Presto initial qui ouvre comme un carrousel la Sonate #53 en mi mineur… le mouvement lent de la Sonate #31 en la bémol majeur avec ses trilles paradisiaques qui caressent le clavier sur presque toute son étendue… le premier mouvement de la Sonate #60 en do majeur, sorte de jazz bebop version XVIIIe siècle!...  le grand Adagio avec variations en fa mineur qui prophétise Schubert et même Brahms… Etc.



L'intégrale Jando (Naxos)
Pour plonger en ce domaine, je signale deux intégrales de premier plan. Sur une copie de pianoforte d’époque (un instrument superbe), Ronald Brautigam est fabuleux. Aux Sonates, il ajoute les variations, les danses, ainsi que la version piano des Sept dernières paroles (un arrangement qui n’est pas de Haydn mais que Haydn a cautionné en le jugeant excellent), ce qui donne un coffret de 15 disques, disponibles séparément, publié chez Bis. Au piano moderne : Jenő Jandό (encore une fois sur disques Naxos, disponibles séparément ou en un beau coffret). Monsieur Jandό joue cette musique avec un naturel total et ne flirte jamais avec la virtuosité – cette musique n’est pas une musique de virtuose.

INTERLUDE MUSICAL
Pour rester avec le chiffre 31, voici la merveilleuse Sonate #31 en la bémol majeur, jouée par l'extraordinaire pianiste Ivo Pogorelich

L'intégrale Beaux-Arts (Philips)
Mais le sommet de la musique pianistique de Haydn est peut-être ceui du massif de ses 39 Trios pour piano, violon et violoncelle. Le Paradis! Il s’agit de sonates pour piano enluminées : le piano y prédomine, bien que le violon joue aussi un grand rôle. On dit que le violoncelle ne fait que doubler la main gauche du piano : c’est plutôt l’inverse qui est vrai car c’est bel et bien le violoncelle qui a le rôle moteur. Si les Quatuors de Haydn sont un «genre en conversation à quatre instruments», les Trios sont davantage un «genre en texture». Ces Trios représentent l’art de Haydn à son plus inventif et imprévisible. Haydn y explore des tonalités inhabituelles : un Trio est en fa dièse mineur, un autre en mi bémol mineur. Les formes rivalisent d’originalité; la succession et le nombre des mouvements n’obéissent à aucun ordre traditionnel ou préétabli… L’ensemble suit lui aussi les différentes périodes créatrices du compositeur de même que l’évolution de la facture du piano. Je ne signale qu’une pièce tant il y en aurait à dire : le mouvement lent du Trio en la bémol majeur qui commence et se termine avec une mélodie pop au violon, style «ballade»; mais au milieu du mouvement, le piano fait entendre des cascades de sons inouïes semblant sortir du cymbalum d’un orchestre tzigane…

L'intégrale Van Swieten (Brilliant Classics)
Je signale deux intégrales, qui ne sont pas disponibles en disques séparés. La première, qui fut aussi la première réalisée, est celle du Trio Beaux-Arts (coffret de 9 disques Philips). C’est une gravure «classique» que certains considèrent comme insurpassable. J’avoue ne pas être d’accord. Je préfère pour ma part l’intégrale du Trio Van Swieten (10 disques chez Brilliant Classics). Contrairement au Trio Beaux-Arts, les Van Swieten de Hollande jouent sur instruments d’époque : les timbres, y compris du piano, sont superbes. Mais avec un piano d’époque, le violoncelle est beaucoup plus audible et c’est là que l’on prend conscience du rôle dynamique qu’il tient dans ces œuvres. Les Van Swieten donnent aussi deux Trios qui sont en fait des arrangements. De plus, une flûte remplace le violon dans les trois Trios pour lesquels Haydn avait fait cette demande : l’effet est magique. Lorsque j’ai acheté ce coffret, le disquaire, un grand connaisseur, me l’avait déconseillé. Selon lui, «Il ne se passe pas grand-chose [commentaire qui m’est plutôt énigmatique]. Les Beaux-Arts sont très supérieurs». À chacun ses goûts et moi je trouve que c’est exactement le contraire… Une intégrale est en cours chez Naxos dont je n’ai pas entendu les premiers disques.

POSTLUDE MUSICAL
Peut-être le plus célèbre des Trios: le Trio #39 en sol majeur; célèbre surtout par son Finale, un Rondo tzigane enlevé. Les deux premiers mouvements sont «lents», autre audace: un Andante fluide, suivi d'un Adagio qui en son centre explore la tonalité de Do dièse mineur, située à un triton de la tonique (Sol majeur)!
http://www.youtube.com/watch?v=FNKPIo6TBKY

Les prochains articles de mon «Projet Haydn» aborderont dans l’ordre ses différentes périodes créatives, avec d’autres suggestions discographiques. Je vois cinq périodes chez Haydn : c’est une invention de moi, mais cela nous permettra d’explorer plus avant cette musique d’exception. 

SOURCE DES ILLUSTRATIONS: DISQUAIRES EN LIGNE ET WIKIPÉDIA
Pour Wikipédia (timbre et peinture): Domaine public PD-US